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Porte ouverte sur mes lendemains
2 mai 2011

J'aime...

Depuis un petit moment le ciel à changé de couleur...
Le bleu s'est effacé pour laisser place à des nuances de gris...
Allant du gris clair au gris foncé...
Le vent s'est levé aussi...
Le petit carillon tinte doucement...
J'aime ces moments...juste avant l'orage...
J'aime voir les rideaux voler...
J'aime le sentir approcher tout doucement...
Si il se décide vraiment à venir...
Je vais l'entendre gronder...
Rouler dans le ciel...s'exprimer...
J'aime quand le ciel semble se mettre en colère...
J'aime voir la pluie tomber fortement...
J'aime les éclairs qui traversent le ciel...
J'aime sentir jusqu'au fond de mon ventre...
Cette peur mélangée au plaisir...
J'aime l'orage...mais ça je crois que vous l'avez compris...

L_orage

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Commentaires
F
Je crois que c'est vraiment ça...la peur qui est mélangée au plaisir...et puis lorsque l'orage gronde et que les éclairs traversent le ciel lâchant de grands "boum"...cela va se blottir jusqu'au fond du ventre...<br /> Bises à toi...
M
Tu l'as si bien écrit : cette peur mélangée au plaisir....<br /> il y a des orages terrifiants mais comme toi je me laisse envahir par l'avant et le spectacle des éclairs, cette odeur de terre, cette luminosité étrange... même si parfois le bruit me fait peur !
F
Je connais moi aussi cette façon de compter en entendant le grondement du tonnerre...mais je comptais en regardant le ciel...les yeux grands ouverts...afin de voir l'éclair comme une baguette magique dans le ciel...<br /> Je crois que j'imagine que lorsque le ciel gronde et lance des éclairs à tout va...je me "recharge"...impression de prendre l'énergie envoyée du ciel...<br /> Bonne soirée à toi...je t'embrasse...
K
Je n'aime pas cette odeur qui plane. Comme celle du soufre qui vient des entrailles de la terre. Je redoute la couleur sombre qui mange petit à petit le ciel et lui donne un aspect apocalyptique.<br /> Je tremble au son du roulement de tambours que je perçois derrière la masse nuageuse.<br /> Je sursaute à la vue des zébrures électriques.<br /> Je me mets alors à compter, comme si j'égrénais un chapelet.<br /> 1..2..3..4..5..6..7 <br /> Plus le chiffre est petit entre le tonnerre et l'éclair qui suit, plus l'orage est près. <br /> C'est ma mère qui m'a mis ça dans la tête. Ca n'est jamais parti, même une fois l'orage passé. La peur demeure enfouie jusqu'à la prochaine colère des cieux.<br /> Je dépose une brassée de bises et je me sauve.
Porte ouverte sur mes lendemains
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